Antoine de Saint-Exupéry a dit : nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres ; nous l’empruntons à nos enfants. Jusqu’à présent, pensez-vous que nous avons bien pris soin de la planète ? La réalité est qu’une espèce animale ou de plante disparaît toutes les 20 minutes. D’après le Réseau Action Climat, Respire, plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique en France ! Selon un rapport d’OceansAsia, plus d’1,5 milliards de masques jetables se retrouveront cette année dans les océans du monde. Ils se retrouveront avec des tonnes de plastique qui mettent en danger la faune marine. Alors, oui, nous n’avons pas su faire les bons choix, mais il n’est jamais trop tard. Il suffit de faire le premier pas et de continuer à œuvrer pour la protection de l’environnement et pour la protection de la nature.
D’ailleurs, d’après le Haut Conseil pour le climat, les estimations de réduction d’émissions de GES durant la période de confinement font état d’une baisse de 30%. Elle est liée essentiellement à la diminution des émissions liées au transport routier. Donc, c’est le moment ou jamais d’inverser la courbe comme il le faut !
Comprendre la source du problème
Perte de biodiversité, désertification, pollution, extinction de certaines espèces, risques sanitaires, réchauffement climatique. La liste des problématiques dues aux changements climatiques sont nombreuses et vous pouvez vite vous perdre.
Toutefois, il existe une ligne de convergence entre elles, c’est l’être humain. En effet, les activités humaines sont, pour une large partie, responsables de ce que nous vivons aujourd’hui. Le développement des activités économiques, agricoles et industrielles s’accompagne d’une augmentation des gaz à effet de serre. Prenons par exemple le cas de l’élevage intensif. Il faut savoir que 50 % de la terre est réservée à ce dernier. Le méthane libéré par les vaches est 23 fois plus nocif que le CO2. 51 % des gaz à effet de serre proviennent de l’élevage intensif et ce qui y est relié.
Nous sommes tous responsables et victimes, mais pas de la même manière. Les pressions que nous exerçons sur la nature à travers nos modes de consommation sont des menaces directes pour la santé humaine. Seulement, les pays pauvres qui sont les moins pollueurs, sont eux les plus exposés aux catastrophes climatiques, aux pollutions et aux maladies environnementales.
Tous unis pour la protection de l’environnement
Avant de commencer avec les nouvelles habitudes à adopter pour la protection de l’environnement, nous tenons à clarifier un petit point. Le parfait “écolo” n’existe pas. Ici, il n’est pas question d’un “tout ou rien”. Chaque geste écolo compte. Le plus important, c’est de commencer, alors allons-y !
- Manger de la nourriture locale et encourager l’agriculture biologique made in France.
- Essayer de manger moins de viande et de produits laitiers pour ne plus soutenir l’élevage intensif.
- Acheter des produits locaux pour donner moins de pouvoir aux multinationales.
- Utiliser le moteur de recherche Ecosia grâce à ce dernier, un arbre sera planté lors de chaque recherche.
- Participer aux manifestations pour montrer que les citoyens sont conscients de la situation actuelle.
- Prendre les transports en commun, utiliser le vélo ou faire de la marche pour réduire son empreinte carbone.
- Limiter les déplacements en avion. Il est important de préciser que l’avion est le moyen de transport le plus polluant par passager et par kilomètre parcouru.
- Supprimer les anciens mails d’en vous n’avez plus besoin. Le fait de supprimer 30 messages permettrait d’économiser l’équivalent de la consommation d’une ampoule pendant une journée.
- Créer son propre potager pour éviter de manger des fruits et légumes contaminés par les produits toxiques contenus dans les pesticides comme le glyphosate. Ce dernier est mauvais pour l’air, l’eau, le sol et tous les êtres vivants.
- Essayer d’utiliser moins de plastique, le composter et le recycler.
- Privilégier les produits naturels et bien lire les étiquettes pour éviter autant que possible les produits chimiques.